Dans l’optique de mon carnet de bord pour une vie plus saine, j’ai envie de partager avec vous un sujet essentiel pour moi, à savoir pourquoi je mange moins de viande et de poisson.
Contexte et idée qui germe
Très honnêtement, j’ai d’abord réduit ma consommation de viande et de poisson pour des raisons financières : ça coûte cher ! Lorsque j’étais étudiante, j’ai eu l’occasion de faire mes courses et de gérer mon budget moi-même, que ce soit lors de séjours à l’étranger ou lorsque j’ai quitté la maison de mes parents. J’ai drastiquement réduit ma consommation de viande et de poisson pour ne pas trop faire souffrir mon porte-monnaie : j’en achetais toujours mais je me rabattais sur des produits bas de gamme (boîte de nuggets à 1€) avec une provenance douteuse. J’ai eu quelques mauvaises expériences : je me souviens avoir acheté une fois une boîte de 10 steaks vraiment pas cher (aux alentours de 5€) et au moment d’en faire cuire, le dégoût total : l’odeur était répugnante, l’aspect pas mieux et le goût, n’en parlons pas. Il s’agissait de steaks de viande reconstituée et non de viande de boeuf, bouark. Je les ai quand même tous mangés car je déteste gaspiller de la nourriture, en les étouffant cuisinant avec de la sauce, en les coupant en morceaux et en les mélangeant avec d’autres ingrédients.
Parallèlement à cette façon de faire, j’ai lu énormément d’articles et vu beaucoup de documentaires et reportages sur l’industrie alimentaire et j’ai été, comme beaucoup je pense, choquée, révoltée, dégoûtée. Petit à petit, j’ai modifié ma façon de faire mes courses et surtout, ce que j’achète. Je me suis tournée vers des « lectures végétariennes » pour apprendre à cuisiner mieux les légumes et les féculents, à les considérer comme la star de l’assiette et non comme un simple accompagnement de la viande ou du poisson. C’est une nouvelle façon de voir les choses car je viens d’une famille où il y a toujours un morceau de viande ou de poisson au repas, excepté quand on fait des oeufs.
Expériences végétarienne et flexitariennes
Il y a quelques mois, j’ai voulu expérimenter une semaine végétarienne et cela m’a beaucoup plu. Forte de cette expérience mais ne voulant pas pour autant arrêter de manger de la viande ou du poisson, j’ai testé sur plusieurs semaines le rythme suivant : repas végétariens la semaine et repas comme je veux le weekend. Verdict : je suis complètement en phase avec ce rythme ! Il me permet de limiter ma consommation de viande et de poisson sans me priver et c’est très facile à suivre : pas besoin de compter combien de fois j’ai mangé de poisson dans la semaine ou de viande dans la journée, il me suffit de savoir quel jour on est 🙂 Je ne me mets pas la pression pour autant : si j’ai envie d’un plat avec du poisson en semaine ou si j’ai envie de manger un plat végétarien le weekend, c’est possible ! Cela me permet également de mieux profiter de ma consommation de viande et de poisson puisque plus rare et aussi de partager les repas de famille qui tombent généralement le weekend ! Je préfère de loin déguster une viande ou un poisson qui a été préparé avec amour, bien mijoté et d’où je connais l’origine, que de manger un jambon beurre industriel, une salade avec trois micro morceaux de poulet ou deux ridicules tranchettes de saumon fumé ou un petit plat industriel trop gras, trop salé et que je digère mal de toute façon. Cette façon de consommer porte un nom, le flexitarisme. Si vous voulez en savoir plus, lisez cet article de Féminion bio « Sport et alimentation : vive le flexitarisme ! ».
Bénéfices insoupçonnés
- Niveau budget ? Mon porte-monnaie s’en porte très bien, car je cuisine davantage moi-même, ce qui me revient moins cher que d’acheter des choses prêtes à consommer et cela même en achetant bio le plus souvent.
- Niveau social et fun ? Mes rapports sociaux vont également bien, je n’ai pas encore eu de mauvaises expériences et mes proches ont intégré ma façon de consommer. C’est d’autant plus sympa de partager ça avec une colocataire végétarienne, la merveilleuse Carofoliz (et ses délicieuses recettes végétariennes) ou avec une adorable collègue végétalienne 🙂 Ma curiosité pour la cuisine ne cesse de grandir et j’adore me lancer dans une nouvelle recette ou tester un nouvel ingrédient.
- Niveau impact sur l’environnement ? Le dernier mais non le moindre de ces bénéfices, celui qui m’a d’ailleurs poussée en premier lieu à m’informer. Savez-vous que la production d’1 kg de viande nécessite l’utilisation de 13 à 15 000 L d’eau, c’est-à-dire plus que pour la production d’un seul jean (ce qui est déjà énorme soit dit en passant) ? Ca fait réfléchir non ?
En conclusion, je dirai que je suis beaucoup plus consciente de ce que je consomme, beaucoup plus curieuse également, beaucoup plus à l’écoute de mon corps, et devinez quoi, j’adore ça ! J’ai toujours aimé manger mais maintenant, c’est un vrai plaisir, depuis le moment où je fais mes courses jusqu’au moment où je déguste mon repas, en passant par la préparation avec amour. C’est simple, c’est bon et ça me rend heureuse, alors pourquoi m’en priver ?! Et vous, quel est votre rapport avec la viande et le poisson ?
Je te soutiens complètement, je commence petit à petit à faire comme toi, et c’est vrai que manger moins souvent de viande et de poisson a plein d’avantages !:)
Merci ! Complètement d’accord avec toi 🙂 n’hésite pas à m’envoyer tes questions ou remarques !
Quel merveilleux article !!!
Je suis contente de partager ces repas végétariens quotidiens avec toi <3
Merci Carofoliz <3 moi aussi, ça me pousse à tester de nouvelles choses et j'adore ça 🙂
Super article!! Ca serait top si tu pouvais nous donner quelques idées de menus sans viande, ni poisson! Ca m’intéresse! J’avoue que ça me tente mais je ne sais pas trop comment m’y prendre!
Merci beaucoup ! Je comprends, on peut se sentir un peu perdue au début mais il faut se lancer 🙂 Tu peux déjà retrouver toutes mes recettes sans viande ni poisson en cliquant ici : recettes végétariennes . Bonne découverte !
Je ne savais pas que j’étais flexitarienne 🙂
Bref, c’est un peu le même principe que toi: quand je mange toute seule, c’est sans viande et souvent sans poisson, par contre dès que je suis en famille ou avec des amis et que ça risque de devenir prise de tête, je peux switcher 🙂
C’est un terme que l’on voit un peu partout pour décrire cette façon de s’alimenter 🙂 Oui il faut s’adapter à son entourage et au contexte mais tu pourrais peut-être aussi leur faire essayer des repas végétariens de temps en temps 🙂 En tout cas, tant que tu aimes ce que tu manges, tout va bien !
Oui, j’essaie avec mon chéri, mais les hommes malheureusement sont plus durs à convaincre.
J’ai remarqué que les gens sont très sensibles au sujet de la nourriture et deviennent vite susceptibles dès que tu essaie de leur expliquer un choix alimentaire un peu contraignant 🙁
Il est vrai aussi que parmi le bombardement d’infos auquel nous sommes soumis, il est parfois difficile de s’orienter pour le « moins pire ».
je suis comme toi, je mange peu de viande ou de poisson quand je suis toute seule ou en semaine, mais j’en fais le week-end pour Monsieur ou quand on est avec du monde. Monsieur est plutôt un grand carnivore, mais on est d’accord sur le fait qu’il vaut mieux en manger peu, mais manger de la viande de qualité quand on en mange (exit donc les barquettes et surgelés, la seule viande qu’on mange vient de chez le boucher !). D’ailleurs, en ne mangeant qu’une seule « vraie » pièce de viande par semaine, au final, je l’apprécie d’autant plus 🙂
Totalement en phase avec toi, merci pour ton commentaire !
Ton article est vraiment beau et écrit avec sincérité 🙂 C’est fou comme je te rejoins sur les sensations, les trucs qu’on découvre en diminuant sa consommation de viande comme par exemple prendre un vrai plaisir à cuisiner; Jamais je n’ai éprouvé tant de joies à manger qu’en devenant végétarienne, puis végétalienne 🙂
Merci pour ce très beau témoignage 🙂
Oh merci beaucoup Géraldine ! Ravie d’échanger avec toi sur le sujet 🙂